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Le procès de Cédric Jubillar s’est ouvert le 22 septembre 2025 à Albi. Accusé d’avoir tué son épouse Delphine, disparue en décembre 2020, il fait face à la cour d’assises du Tarn. Nous y étions.
Il est près de 4 heures du matin, dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, quand Cédric Jubillar compose le 17. Sa femme, Delphine, 33 ans, n’est plus dans le lit conjugal. Il dit s’être réveillé seul, après une dispute, et affirme que Delphine est partie en pleine nuit promener les chiens. Elle ne reviendra jamais.
Aucune scène de crime, aucun corps retrouvé. Mais rapidement, les enquêteurs s’interrogent sur les incohérences du récit, sur une relation conjugale tendue, sur un divorce en cours, sur des cris entendus par les voisines cette nuit-là.
Six mois plus tard, Cédric Jubillar est mis en examen pour meurtre sur conjoint. Il nie les faits depuis le premier jour. Aujourd’hui, il comparaît, pour la première fois, devant une cour d’assises.
Nous étions dans la salle d’audience ce matin-là. 9h02. Cédric Jubillar entre dans le box. Jean gris, lunettes rectangulaires, regard fixe. La présidente lui pose la question que tout le monde attend :
« Reconnaissez-vous les faits qui vous sont reprochés ? »
« Non, je conteste. »
Pas un mot de plus. Pas d’émotion visible. Juste une posture constante : celle de celui qui dit « ne pas savoir ce qui est arrivé ».
Le dossier est atypique. Pas de scène de crime, pas de preuve matérielle, pas de corps. Et pourtant, un faisceau d’indices sur lequel s’appuie l’accusation :
les cris d’une voisine vers 23h07,
des lunettes brisées appartenant à Delphine, retrouvées dans des conditions suspectes,
les confidences prêtées à un codétenu,
des éléments téléphoniques et comportementaux analysés pendant plus de trois ans.
Face à cela, une défense qui martèle l’absence de preuve et dénonce une enquête construite à charge. Me Jean-Baptiste Alary, l’un des avocats de Cédric Jubillar, déclare :
« On juge un homme sans certitude. Ce procès repose sur des hypothèses, pas sur des faits. »
Loin des faits, c’est aussi la personnalité de l’accusé qui intéresse la cour. Enfance cabossée, instabilité, consommation excessive de cannabis — « jusqu’à 15 joints par jour » selon ses propres mots —, propos ambigus sur son couple…
Mais c’est surtout son flegme, voire son indifférence apparente, qui interroge les parties civiles. Une avocate de la famille de Delphine glisse, à la sortie de l’audience :
« Il y a chez lui un vide émotionnel. Une forme de mur. Et derrière ce mur, peut-être un aveu que lui-même refuse de se faire. »
Le procès doit durer quatre semaines. Soixante-cinq témoins seront entendus. Des amis, des voisins, des médecins, des gendarmes, des experts, et peut-être… des vérités.
Le 17 octobre 2025, les jurés diront s’ils estiment que les éléments rassemblés suffisent à condamner Cédric Jubillar pour le meurtre de son épouse. Ou s’ils le jugent non coupable — laissant à jamais la disparition de Delphine sans réponse.
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Comments
Sandra Jones
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